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 RESPECT ET VERITE
Ch.08: Monde animal

08 : monde animal

Quidam :
Vous insistez pas mal sur le respect de la vie, et notamment sur le respect des animaux. Est-ce en application du précepte de Gandhi que vous m'avez cité ?

PG :
Bien évidemment. Ainsi que je le disais pour les élevages intensifs, la façon dont nous traitons les animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques, parle très directement de notre ouverture ou de notre manque de conscience. Car ce que nous faisons aux animaux, nous le faisons aussi aux humains, ainsi que le démontre tant les camps de concentration que l'égorgement à la chaîne de centaines de milliers d'humains lors du génocide arménien, ou lors de très nombreux autres massacres dont l'histoire regorge.
Oserions-nous produire, comme actuellement, des aliments si éloignés de ce que devrait être la nourriture si ce n'est parce que, aux yeux de certains, les humains ne sont que du bétail dont il faut traire le porte-monnaie ? Mais les humains que nous prétendons être et qui traitent le bétail comme des usines à viande, allant jusqu'à leur faire manger leur congénères sous forme de farines animales, ne méritent-ils pas d'être traités de même en retour ?
Il est un vieil adage que tout le monde connaît, bien qu'il soit si peu appliqué : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse ». Cela s'applique bien sûr à nos congénères, mais aussi à la vie en général, et à commencer par les animaux. Je conçois tout à fait qu'on écrase un moustique. Je suis moi-même fortement moustiquopathe, faute d'avoir trouvé un aspect positif à cet animal que je laisse donc au rang des purement nuisibles. Je conçois complètement qu'on n'arrête pas la pelle mécanique dès qu'on aperçoit un ver de terre, comme le feraient des bouddhistes tibétains. Je trouve ridicule d'arrêter plusieurs mois un chantier d'autoroute pour une espèce de scarabée rare alors même qu'il en apparaît et disparaît naturellement tous les jours. Je ne scrute pas non plus la route pour éviter d'écraser des fourmis lorsque je roule. Mais pour autant, je ne conçois pas qu'on puisse transporter le bétail dans de telles conditions, même s'il y a une tendance à l'amélioration à ce niveau, du moins dans notre pays. Je ne conçois pas qu'on puisse engraisser des poulets sans qu'ils ne voient jamais le jour. C'est une question de juste mesure entre les extrêmes.
N'est-il pas curieux de constater que les films d'horreur jouent beaucoup sur cette peur primaire d'être mangé par un alien ou un dinosaure ? C'est assez risible d'y voir là un cauchemar alors que nous le faisons couramment avec la plupart des animaux, à commencer par ceux qui sont le plus proche de notre espèce humaine : les mammifères. Mais encore une fois, je ne prêche pas le végétarisme pour autant. C'est là un choix personnel, propre à chacun, même si je considère que, à terme, l'élévation progressive de nos consciences individuelles nous y conduira tous spontanément. Par contre, très clairement, en attendant, je prêche pour développer la conscience que manger de la viande implique de sacrifier un animal. Et que la moindre des choses est de lui en être gré, ne serait-ce qu'en lui offrant des conditions de vie décentes durant sa courte vie.
Mais cela implique aussi que, lorsqu'un animal est sacrifié pour nos besoins, nous l'honorions en utilisant son corps au maximum possible. Car que dire de ces élevages qui ne visent à exploiter qu'une partie de l'animal, comme la fourrure des visons, en gaspillant tout le reste ?

Quidam :
Le débat concernant les manteaux de fourrure en est un relativement ancien maintenant, et les consciences évoluent doucement.

PG :
Oui, mais ce n'est pas pour ou contre la fourrure que doit être le débat. Puisque nous mangeons du lapin, il est normal d'en exploiter aussi la peau. Et je ne suis pas choqué par un manteau de fourrure en peau de lapin. Mais mangeons-nous du vison ? Du renard ? Ou bien ne les abattons-nous que pour leur seule fourrure ? C'est là un débat bien différent. Et qui ne peut conduire qu'à l'interdiction de l'élevage d'animaux pour leur seule fourrure, ainsi qu'à interdire tant l'import que le port de manteaux en peau d'animaux dont n'est pas faite une exploitation complète de la carcasse. Et quand je dis exploitation complète, je parle d'exploitation raisonnablement complète, ce qui rend acceptable une quantité limitée de rebut. Mais ça n'admet pas les astuces ignobles telles que réduire les restes en farine pour les donner à cannibaliser à leurs congénères.
Toutefois, il n'y a pas que les animaux d'élevage : il y a aussi les animaux sauvages. Là aussi, il y a matière à développer le respect. On a beaucoup parlé de la sauvagerie de la chasse à la fourrure des bébés phoques, merci à Brigitte Bardot pour cet engagement fort et noble. Et là aussi c'est très différent de la chasse aux phoques adultes pour leur viande et leur graisse et où la quasi totalité de l'animal est exploitée, même si là aussi, la brutalité de la manière ne reflète absolument pas le respect de l'animal sacrifié pour nos besoins.
Mais les pratiques inutilement cruelles sont légion de par le monde. Je suis tellement révolté de voir ces bateaux qui attrapent les requins par milliers, en coupent les ailerons vivants et les rejettent ainsi mutilés et condamnés à la mer, que je donnerais volontiers ordre à une marine de guerre de les couler, équipages avec. Si les requins étaient pêchés, abattus, puis dépecés, ailerons d'un côté et viande de l'autre, pour une exploitation de l'animal entier, ce serait là encore un tout autre débat.

Quidam :
Et encore le requin n'est-il pas l'animal le plus prompt à stimuler notre compassion.

PG :
C'est là un point de vue qui vous est personnel et que je ne partage pas. Je vous invite à visiter vos peurs primaires, et notamment celle de se faire croquer, pour voir autre chose dans un requin qu'une grande mâchoire. D'ailleurs, bien peu d'espèces de requin sont dangereuses pour l'homme, et quasiment aucune ne l'attaque spontanément. Le requin est un animal admirable, l'un des plus anciens sur la planète, qui est parvenu à s'adapter et à se perpétuer pendant que d'innombrables autres espèces s'éteignaient naturellement. Mais il risque maintenant de disparaître sous prétexte que les asiatiques s'imaginent stimuler leur virilité avec des soupes d'ailerons. Quelle bêtise ! Et ainsi disparaissent aussi les rhinocéros… et j'en passe.
Je suis également révolté par les massacres de dauphins dans des baies rougies par le sang. Certains japonais ne voient dans le dauphin qu'un steak maritime. J'y vois une des espèces les plus intelligentes de la planète, et qui, malgré nos errements, entretient de surcroît une relation particulièrement bienveillante avec l'humanité comme en témoignent nombre de récits de marins sauvés par la prévenance de ces mammifères marins. Le respect des cultures différentes de la nôtre ne veut pas dire tout accepter. Mais faut-il, pour préserver les dauphins, déclarer la guerre aux japonais, peuple remarquable qui a par ailleurs bien des choses à nous apprendre dans d'autres domaines ? Non, évidemment. Ne pas accepter certaines pratiques n'implique pas d'entrer en opposition ouverte avec ceux qui ont des coutumes différentes. La limite entre militantisme et tolérance est délicate à trouver. Nous pouvons interdire cette pratique sur notre territoire et dans nos eaux territoriales, mais pas dans les autres pays. A ce niveau international, nous nous devons de partager ce monde. Ce qui veut dire aussi que certaines pratiques bannies par la majorité des nations au sein des instances internationales puissent être proscrites dans les eaux internationales communes, et donc limitées aux seuls domaines maritimes et territoires des pays en désaccord avec la mesure prise. Mais se pose alors le problème de faire respecter cette interdiction…
Et puis nous avons nous même des pratiques qui peuvent révolter d'autres pays aux sensibilités différentes. Produire des régiments de grenouilles cul-de-jattes parce que certains gourmets aiment à en sacrifier de très nombreuses pour quelques bouchées de leurs seules cuisses, le reste de l'animal n'étant pas consommé, est, de mon point de vue, aussi critiquable que le massacre des requins pour leurs seuls ailerons. « Que celui qui est sans péché jette la première pierre » !
Alors il est plus constructif à long terme d'interpeller les consciences des autres peuples pour confronter les différents points de vue et tenter de faire valoir le nôtre. Mais sans jamais pouvoir être sûr qu'il soit supérieur à celui de l'autre. C'est pourquoi je rejoins Brassens pour ne pas souhaiter mourir pour des idées qui n'auront peut-être plus cours le lendemain. Chacun agit à un moment donné selon son niveau de conscience de l'instant. Et lorsque celui-ci évolue, on se retrouve à se regarder avec dégoût et culpabilité pour des actes passés, qui à l'époque pourtant nous paraissaient normaux. Voilà pourquoi, dans l'absolu, « il ne faut pas juger », comme disait un célèbre people d'il y a deux mille ans. Simplement parce que la seule chose dont nous puissions être sûrs, c'est que nous sommes loin de tout savoir. Et que l'échange nous permet d'approfondir notre réflexion, donc de nous enrichir les uns les autres de nos perspectives différentes. « Là où tous pensent pareil, nul ne pense beaucoup » dit le proverbe.
Pourtant, dans la pratique, il y a de nombreuses situations où il est nécessaire de prendre position et où la tolérance ne peut se traduire par du laisser-faire. Particulière lorsqu'il faut gérer un pays, une société, un peuple. Cela implique un jugement, au mieux de sa conscience du moment. Et en s'abstenant, chose très difficile, de mépriser celui qui a un avis différent.

Quidam :
Alors que pensez-vous de traditions telles que la corrida ? Est-ce respectable ou condamnable ?

PG :
Vous êtes taquin de poser la question tant ma réponse ne peut faire de doute.
J'en pense forcément qu'il est indigne de mettre ainsi à mort un animal dans une arène pour amuser le peuple. Si certains estiment que dompter le taureau est un rite d'hommage à la virilité, je n'ai rien contre. Les taureaux-piscines ou autres courses de vachettes sont des animations intéressantes, notamment pour permettre aux jeunes de se tester. Les lâchers de taureaux dans les rues d'une ville ne sont pas un problème non plus du moment que tout le monde en est averti et peut choisir d'y participer ou pas. Mais pourquoi faudrait-il, pour se sentir mâle, saigner à coups de banderilles une bête enfermée dans une arène, et finalement se croire fort d'achever l'animal agonisant d'un coup d'épée dans le garrot ?
Alors disons plutôt que j'ai du respect pour le torero qui fait face au taureau en pleine forme et qui le fatigue progressivement par le travail d'esquive, car il est clair qu'il faut des « corones » pour aller défier ces bêtes à cornes. Je n'en ai guère pour celui qui se glorifie devant une bête blessée par des picadors à cheval. S'amuser de la souffrance d'un animal me semble très indigne d'un être humain. Alors je me réjouis qu'au pays même de la corrida, la province de Catalogne ait voté l'interdiction de cette pratique. Puisse le reste du monde faire de même.

Quidam :
Vous êtes très réducteur. Il y a quand même toute une tradition et une symbolique derrière la corrida.

PG :
Taratata. L'habit de lumière qui domine la force primaire et autres formulations creuses n'excusent rien du tout. Il y avait aussi toute une tradition et une symbolique derrière les sacrifices humains dans l'Amérique précolombienne, et ce n'est pas pour ça que c'est à encourager. Pareil pour la corrida.

Quidam :
Alors ça ne m'étonnerait pas que vous soyez contre la chasse !

PG :
Vous vous trompez. Mais il est vrai que ma position sur ce sujet est très nuancée.
D'abord, la chasse en tant que programme politique : j'avoue que ça me laisse assez dubitatif. Je ne comprends pas bien l'intérêt qu'il y a à constituer un parti politique ayant pour programme social la chasse ou la pêche. Qu'on se constitue en lobby pour faire valoir ses intérêts sur ces sujets, je le concevrais tout à fait. Mais en faire un parti politique, donc avec vocation à porter un projet sociétal, je crois qu'il y erreur. Vous me direz que l'écologie est dans le même cas. C'est un thème fondamental qui devrait être un pavé incontournable de tout programme politique de tout parti quel qu'il soit, mais ce n'est pas un projet de société en soi. Greenpeace, le World Wildlife Fund et j'en passe, sont à leur place par rapport à ce sujet. Les Verts, pour la partie verte, non. Mais il est vrai que l'appellation Verts est très abusive et résulte d'une confusion de couleur : en fait, ils sont plutôt kaki car fortement teintés de rose, étendant donc leur programme politique à bien autre chose que l'écologie. Mais je détourne un peu le sujet.
Alors la chasse pour se nourrir, telle que pratiquée par les peuples dit sauvages, me semble tout à fait honorable. Et d'autant plus lorsqu'ils ont la conscience nécessaire pour respecter l'animal chassé. La chasse prétexte à immersion dans la nature comme cela se fait au Canada est respectable aussi. La chasse de régulation, notamment vis- à-vis des populations de sangliers et de chevreuils qui manquent chez nous de prédateurs naturels, se comprend aussi et semble nécessaire. Par contre, la chasse pour accrocher des trophées dans son salon et se croire fort sous prétexte que le fusil est plus puissant que le cuir du buffle me semble une condamnable vanité. Quant à la chasse prétexte à tirer sur tout ce qui bouge après avoir bu des bières entre copains, je vous laisse deviner en quelle faible estime je la tiens.
En France, il y a un peu de chasse nutritive, un peu de chasse balade dans la nature, un peu de chasse régulatrice, peu de chasse au trophée faute d'animaux appropriés, mais pas mal de chasse beuverie. Et on en trouve même aussi un autre type plus inattendu : la chasse à l'opportunité, celle servant de prétexte à visiter les propriétés isolées pour y repérer ce qu'il y a à voler. Il m'a été donné de remarquer que ce dernier type est relativement fréquent dans le sud-est. Il est bien connu dans la campagne provençale qu'il ne faut rien laisser dehors si on s'absente de chez soi, particulièrement en période de chasse.

Quidam :
Oui, c'est malheureusement une réalité, mais qui tient plus des problèmes de sécurité que de la chasse en soi.

PG :
Mais la chasse est un problème de sécurité ! Et je ne vois pas pourquoi elle s'imposerait à tout un chacun dans l'espace public où les promeneurs se retrouvent en danger du fait de certains excités sans discernement. Nous ne disposons pas des immenses espaces canadiens. Notre nature disponible est assez réduite, et forcément, des aspirations très différentes s'y côtoient, créant des risques anormaux qu'il n'y a pas lieu de permettre. A l'exception des battues de régulation du gibier qui devraient d'ailleurs n'être la responsabilité que de chasseurs professionnels accrédités et missionnés par les autorités publiques, la chasse doit être limitée à des domaines privés dédiés. J'entends par là des hectares de forêt ou de garrigue ou de maquis ou de ce que vous voulez, achetés et gérés par une association de chasse à laquelle les chasseurs doivent adhérer pour pouvoir s'adonner à cette activité. Il n'est pas acceptable, au nom de la satisfaction du besoin de sécurité de tous, d'être mis en danger sur le domaine public par cette pratique au point de ne plus pouvoir s'y promener tranquillement pendant toute une partie de l'année sans risquer de prendre des plombs au détour d'un bosquet ou de tomber sur des chiens pas forcément sympathiques, malheureusement trop souvent fidèles miroirs de leur maîtres…
De même, il n'est pas acceptable, toujours au nom du même souci de sécurité publique, qu'autant d'armes soient en libre circulation au nom de la chasse. On voit régulièrement ce que ça donne avec des excités qui tirent sur quelqu'un sous des prétextes les plus divers. Si la chasse n'est autorisée que dans l'espace bien délimité des domaines dédiés, l'association qui le gère peut alors facilement être accréditée par les pouvoirs publics pour devenir responsable de la bonne garde des armes de chasse de ses adhérents avec obligation pour ceux-ci de les y déposer en quittant le domaine. Les excités de tout poil, faute d'avoir un fusil à portée de main pour l'exprimer, auront alors davantage le temps de laisser passer leur coup de colère contre un voisin ou des jeunes trop bruyants.
Et puis, la constitution de grands domaines de chasse sera d'autant plus facilitée que la densité de population du pays sera faible. Mais nous avons déjà parlé de la surpopulation et du besoin de rendre de l'espace à la nature, aux ours, aux loups, et j'en passe. Ce peut être aussi dans le but que s'y expriment, dans des espaces bien distincts, des aspirations aussi contradictoires que l'envie de se promener en famille et celle de tirer sur tout ce qui porte plumage ou fourrure…
Apprendre à respecter la vie animale, c'est développer le respect de la vie en général. Simplement pour apprendre à nous respecter nous-mêmes. Et par extension, à respecter les différences d'autrui. Simplement pour apprendre à mieux vivre. A mieux vivre ensemble.


Continuez avec le chapitre 09